8 mars journée internationale des DROITS DES FEMMES, des actes !
Constat en 2025 : de nombreux phénomènes mettent à mal les droits des femmes et les avancées concourant à plus d’égalité :
- Les « backlash », ces puissants mouvements réactionnaires souvent organisés et financés par l’extrême droite et les fondamentalistes religieux, s’emploient à revenir sur des avancées que nous croyions acquises
- Le rapport annuel du Haut Conseil à l’Égalité entre les Femmes et les Hommes de janvier sur l’état du sexisme en France fait un état des lieux documenté d’une société polarisée sur les enjeux d’égalité : les discours sexistes et masculinistes ont gagné en visibilité
- Le sexisme dans le monde professionnel est toujours le principal domaine où l’on considère qu’il y a des inégalités. La sphère du travail reste perçue comme la plus inégalitaire
- 83 % des femmes (et 76 % des Françaises en général) considèrent que les femmes et les hommes n’y sont pas traités de la même manière
- 10 % des femmes ont déjà vécu une discrimination à l’emploi : à niveau supposé égal, on a choisi un homme plutôt qu’elles.
- 23,5% : c’est la différence inférieure de revenu salarial moyen des femmes par rapport à celui des hommes dans le secteur privé
- Plafond de verre : 22 % de femmes parmi les salariés les mieux rémunérés (ségrégation verticale)
- Parois de verre : 44 métiers à prédominance masculine pour 23 métiers à prédominance féminine (ségrégation horizontale)
- Parmi les salariés occupant un emploi à temps partiel, 77% sont des femmes, 30% d’entre elles sont en temps partiel subi, les autres choisissent cette option pour concilier vie professionnelle et vie familiale (enfants, parents, tâches domestiques)
- Une pénibilité et des risques professionnels sous-évalués et peu accompagnés : sur les 15 dernières années, le taux de fréquence des accidents du travail a augmenté de 12 % chez les femmes, et baissé de 22 % chez les hommes.
- Les inégalités autour de la naissance continuent d’être l’un des facteurs les plus structurants des inégalités de salaire et de carrière et les écarts croissent avec le nombre d’enfants
Notre secteur du conseil et du numérique n’échappe malheureusement pas à ce constat et comptent de nombreuses femmes qui font face à des inégalités persistantes : écarts de salaires, sous-représentation aux postes de responsabilité, précarité, sexisme et violences au travail. Le responsable principal de ces inégalités est l’EMPLOYEUR.
La CFDT Capgemini exige :
- L’égalité salariale réelle entre les femmes et les hommes
- Des carrières accessibles aux femmes avec des perspectives d’évolution
- Des conditions de travail dignes et respectueuses pour toutes et tous
- Des actions concrètes contre les violences sexistes et sexuelles au travail
L’accord Egalité professionnelle est en cours de renégociation sur l’UES Capgemini, la CFDT Capgemini est très vigilante sur tous ces points, et notamment la problématique des écarts salariaux, qui vont être abordés en avril 2025 avec la direction de Capgemini.
Source : HCE Rapport 2025 sur l’état du sexisme en France